Il était surnommé “Skippy“, dans le milieu. Un Roubaisien de 33 ans vient d’échapper de peu à la prison, alors qu’il avait été condamné, en 2009, à trois années de prison ferme pour trafic de stupéfiants. Son avocat a en effet relevé un vice de procédure.
L’histoire commence en 2009. Cette année-là, un réseau de trafic de stupéfiants est démantelé dans la métropole lilloise. Les enquêteurs découvrent 150 kg de cannabis, importé du Maroc en passant par l’Espagne. Plusieurs arrestations ont lieu. “Skippy” n’est pas interpellé, mais les enquêteurs ont la preuve qu’il a utilisé sa voiture pour effectuer divers trajets et transporter les stupéfiants.
In extremis
L’analyse de ses téléphones portables révèlent en outre qu’il appelait très fréquemment “le Nantais”, “Kermitt” et “Roco”, les trois autres personnes appartenant au réseau. En 2009, il est ainsi condamné à trois ans de prison ferme, en son absence. Mais “Skippy” est introuvable. Un mandat d’arrêt européen est lancé.
Ce n’est qu’en janvier 2018 que “Skippy” est interpellé en Belgique. Les policiers belges organisent son transfert vers la France, il va devoir effectuer sa peine… Sauf que. In extremis, son avocat, Me Damien Legrand, remarque un vice de procédure. En cause, une procédure dissociée et un changement de juge entre temps…
Depuis, “Skippy” est libre. Même si le dossier repart à l’instruction…
Ecrit par Jeanne Blanquart
Publié le 05/03/2018, voir l’article sur le site de France 3.