Val-de-Marne : Une tonne de cannabis saisie lors du démantèlement d’un vaste réseau de trafic de drogue

“Mandaté pour intervenir dans ce dossier de trafic de produits stupéfiants en bande organisée confié à la JIRS de PARIS, le cabinet s’emploie, comme à son habitude, à décortiquer le dossier et la procédure, avec rigueur et détermination, pour assurer la meilleure défense pénale possible.” Damien Legrand

Huit personnes soupçonnées d’appartenir à un important réseau de trafiquants de drogue en Ile-de-France ont été mises en examen, a-t-on appris mardi de source judiciaire. Elles ont été mises en examen des chefs d’« importation de stupéfiants en bande organisée, détention, offre, transport, cession de stupéfiants, association de malfaiteurs et blanchiment aggravé ». Sept d’entre elles ont été incarcérées, dont une dans l’attente d’un débat ultérieur sur sa détention provisoire, et une autre a été placée sous contrôle judiciaire, a ajouté cette source.

Elles avaient été interpellées jeudi dernier dans le Val-de-Marne, en Seine-Saint-Denis et en Seine-et-Marne dans le cadre d’une enquête confiée à la police judiciaire d’Evry (Essonne). Au total, une tonne de cannabis, près de 650.000 euros en espèces, trois armes de poing, dont un pistolet-mitrailleur, des véhicules et des montres de luxe, pour un total de plus de 200.000 euros, ont été saisis.

Une équipe extrêmement structurée

L’enquête a débuté il y a neuf mois. « L’élément déclencheur de l’affaire » est « un ancien de l’Essonne », a expliqué Fabrice Saugner, chef de la police judiciaire d’Evry. L’équipe « extrêmement structurée » se construit « autour d’une fratrie basée dans le Val-de-Marne, de trois frères, dont l’aîné est le leader », a-t-il ajouté. Le cannabis venait du Maroc, passait par l’Espagne. « Le trafic sur la première période de confinement a été très largement ralenti. Les équipes [de trafiquants] ont pris énormément de précautions », ce qui rendait une saisie d’autant plus compliquée à réaliser, selon Fabrice Saugner.

Publié le 16/12/2020, voir l’article sur le site de 20 Minutes.